Iron Maiden - The Early Days

Publié le par Fab de.

Iron Maiden

  

(The history of Iron Maiden - Part 1 :)

The Early Days

(2004)

Prix/lieu d'achat : je sais pas, on me l'a offert

Dans la collec' DVD entre : DEEP PURPLE et John LENNON

Mes antécédents concernant l'artiste :

Merci de vous retourner vers la récente chronique de A Real Live Dead One

Ah oui: c'est mon copain Arnaud de (vendredi simple) qui m'a offert ce très bel objet.

Mes impressions :

Déjà, il y a 2 disques. Sur le premier, on retrouve trois anciens concerts filmés respectivement en 1980 au Rainbow Theater de Londres, à l’ Hammersmith Odeon toujours de Londres en 1982, et au Rock And Pop Festival de Dortmund en 1983. Sur le deuxième, on a un documentaire sur les premières années du groupe (de la création jusqu’à la sortie de l’album Piece Of Mind), une émission TV d’époque : 20th Century Box (un genre de Tracks d’alors), encore un vieux concert filmé au Ruskin Arms de Londres, et plein d’extras (clips, photos, bidules...).

Vous l’aurez compris, ce double DVD est une rétrospective, un peu façon Anthology des Beatles, des premières années (Part 1) du groupe. J’ai même pas su que ça sortait. Merci Nono! D’après ce qu’on m’a dit, c’est ce DVD que le groupe a promu lors de sa dernière tournée qui l’a fait passer au Parc des Princes (ou j’étais pas) le 25 juin dernier, et il devrait en paraître deux autres dans les mois à venir. J’ai hâte. Pourquoi ? Parce que :

Les trois concerts du premier disque ont été bien restaurés : le son et l’image sont nickel. De plus, ils témoignent, tout en procurant un plaisir énergétique indéniable, des progressions du groupe à ses débuts. Le deuxième concert voit l’apparition de Bruce Dickinson à la place de Paul Di’Anno au chant et, bien que le nouveau chanteur soit encore handicapé par la non-invention du micro HF, le spectacle Maiden prend une toute autre dimension. Sur le troisième, c’est Nikko McBrain qui bat la mesure en lieu et place de Clive Burr et là, on est obligé de constater que le quintet magique est enfin arrivé à ce que Steve Harris, le fondateur du groupe, a toujours voulu arriver : une équipe de super pros jouant avec l’énergie et l’enthousiasme d’adolescents hyperactifs.

Le documentaire du deuxième disque est vachement bien foutu aussi. Sans s’attarder sur la jeunesse des membres du groupe et autre cucuïsme, on voit, interviewés récemment, pratiquement tous les anciens membres de Maiden, les propriétaires de salles et autres managers ayant vécu l’aventure. Les rebondissements et anecdotes croustillantes ne manquent pas.

L’émission 20th Century Box filmée au moment de l’émergence du groupe, à l’activité encore très Londonienne, est bien sympatoche, bien qu’il y manque, à mon goût, les sous-titres en français. Puis on a le droit à quelques passages TV d’Iron Maiden, durant lesquels, les musiciens avaient manifestement beaucoup plus de mal à délivrer leur énergie, comparativement à ce qu’on a pu voir sur scène. Petit détail scandaleusement croustillant : le son du morceau Running Free interprété live, contrairement à l’usage, lors de l’émission Top Of The Pops ; la voix de Di’Anno est largement mise au premier plan comme pour couvrir le déferlement des instruments, de la batterie on entend que la caisse claire, et les guitares sont comme étouffées. Tout pour pas faire peur au public habituellement familial de ce programme.

Si le concert du Ruskin Arms figure dans les bonus, c’est parce que c’est un film amateur un peu pourrave, son comme image. Mais il restitue quand même bien l’ambiance des concerts des débuts dans des petites salles bondées qui puent la sueur (même vingt-cinq après et à travers un écran TV), et où la scène est réduite à sa plus petite expression pour faire rentrer un max de monde. Mais on imagine que ces conditions avaient tout de même l’appréciable avantage de permettre au public de contempler à loisir le jeu des musiciens, figés à leur place par la petitesse de le scène, et de respirer le même air qu’eux.

On a ensuite droit à quelques clips, qui sont les mêmes que ceux qu’on trouve en fichier .mov sur les CD remasterisés, mais ici en vraie qualité numérique. Merci pour ça ; c’était pas du luxe ! Puis on a la discographie albums et singles de la période concernée, des extraits du journal de Steve Harris, les dates des tournées, des photos d’affiches, de billets de concerts, etc., bref des choses plus futiles et toujours chiantes à mater sur DVD : je suis pas assez fan pour m’extasier devant ces documents-là.

Mais en tout cas, je suis vachement content d’avoir cette vidéo chez moi. Et vivement la suite !
 

Publié dans Les DVD

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